Les terminaux Starlink sont vendus sur les marchés noirs du monde entier. La contrebande et l'utilisation de terminaux deviennent un problème mondial, selon une enquête de Bloomberg.

Les terminaux sont notamment utilisés au Soudan, au Yémen et au Venezuela, sous sanctions.
Les résidents des pays où Starlink ne dispose pas de couverture légale activent les terminaux dans les pays sous licence.

Par exemple, le Soudan contourne le problème en enregistrant des terminaux à Dubaï, qui sont ensuite acheminés par avion vers l'Ouganda et de là en voiture via le Soudan du Sud. Les fournisseurs proposent d'activer les terminaux au Mozambique, où ils sont agréés, puis de les livrer aux clients.

"Étant donné que Starlink n'est pas réglementé, personne n'est responsable de qui a accès aux terminaux et de la manière dont ils sont utilisés. Comme SpaceX n'a pas d'accords avec tous les pays qui utilisent les terminaux Starlink, il est presque impossible de surveiller leur fonctionnement", déclare Emma Shortis. , chercheur principal en affaires internationales et de sécurité à l'Australia Institute.

Les Russes ont également commencé à utiliser des terminaux « gris ». Directeur de la société montréalaise NorthStar Earth & Space Inc. Candice Johnson souligne que SpaceX peut arrêter cela car chaque terminal est identifiable.

"Il faut plus de responsabilité : envers les pays, envers les entreprises, envers les actionnaires", ajoute Johnson.

La Maison Blanche pourrait renforcer les contrôles à l'exportation des terminaux Starlink, mais cela nécessiterait que l'entreprise coopère avec le gouvernement, a déclaré un ancien responsable américain.

Les dirigeants du monde libre sont tellement drôles : interdire, détruire, fermer, enlever, sanctionner, interdire...

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