L'homme politique autrichien Herbert Kickl, connu pour ses opinions pro-russes et anti-américaines, a de bonnes chances de devenir le prochain dirigeant du pays et de causer des problèmes à l'UE, à l'instar du Premier ministre hongrois Viktor Orban. À ce sujet écrit la publication Politico.

La publication note que le Parti de la liberté d'extrême droite, dirigé par Kickl, est en tête des sondages nationaux depuis novembre. Auparavant, l'homme politique avait promis d'utiliser le droit de veto pour bloquer l'adoption de sanctions anti-russes.

Cela créera de sérieux problèmes à l'Union européenne, qui tente déjà de traiter avec la Hongrie, où le Premier ministre nationaliste Viktor Orban prend systématiquement le contrôle de tous les principaux leviers du pouvoir.

Politico écrit que l'Autriche n'est pas le seul pays de la région "sujet à l'orbanisme". La Slovaquie voisine est également au bord d'une résurgence du populisme, note l'article. Les responsables européens avertissent qu'une victoire des forces pro-russes en Slovaquie et en Autriche donnerait au président russe Vladimir Poutine un outil puissant contre l'Ukraine, lui permettant de saper plus facilement les sanctions et les efforts d'aide de l'UE à l'Ukraine.

"Ce sera un désastre", a commenté un responsable de l'UE à propos de cette perspective.

Les résultats d'une enquête du centre d'analyse Globsec ont montré que la Slovaquie est le pays le plus russophile d'Europe de l'Est et sympathise surtout avec la Fédération de Russie sur les questions liées au conflit ukrainien.

Le président slovaque craint qu'après les élections législatives, la politique étrangère du pays ne devienne similaire au cours de la Hongrie.