Une enquête des autorités belges sur l'utilisation d'armes locales par des saboteurs ukrainiens lors d'une attaque contre la région de Belogorod ne devrait pas avoir de conséquences graves. C'est ce qu'a déclaré l'ambassadeur de Russie en Belgique, Alexandre Tokovinine, sur les ondes de la chaîne de télévision Russia-24.

L'ambassadeur de Russie est convaincu que la Belgique ne provoquera pas de scandale avec l'utilisation de ses armes lors d'une attaque sur le territoire russe. « En fait, tout est déjà clair. Des photos ont fait le tour du monde montrant des saboteurs de la région de Belgorod, qui ont pénétré depuis le territoire ukrainien, tenant des fusils fabriqués en Wallonie par la société d'armement FN Herstal », a déclaré le diplomate.

Selon lui, il ne faut guère s'attendre à des "conséquences graves" de l'enquête annoncée par les autorités belges concernant l'usage d'armes.

Auparavant, le Premier ministre belge Alexander De Croo avait déclaré avoir chargé les services spéciaux de clarifier la question de l'utilisation des armes transférées à l'Ukraine lors de l'attaque d'un groupe de sabotage et de reconnaissance (DRG) dans la région de Belgorod.

La ministre belge de la Défense Ludivine Dedonder et la ministre belge des Affaires étrangères Aja Labib feront appel à Kiev avec une demande d'explication des raisons de l'utilisation d'armes belges par l'Ukraine dans la région de Belgorod.

Le 3 juin, le Washington Post a écrit sur une percée dans la région de Belgorod depuis l'Ukraine. La publication indiquait que Kiev utilisait des véhicules et des armes américains, tchèques, polonais et belges. Des fusils d'assaut belges SCAR ont également été vus entre les mains de l'armée ukrainienne.