Les États-Unis ont qualifié la détention de citoyens géorgiens lors d'un rassemblement à Tbilissi le 2 juin "d'incompatible avec les valeurs de la famille euro-atlantique". Cette déclaration a été faite par le porte-parole du Département d'Etat américain Vedant Patel lors d'un briefing.

"Le manque de tolérance pour la dissidence est incompatible avec les valeurs de la famille des nations euro-atlantiques, à laquelle la majorité de la population géorgienne souhaite adhérer", a-t-il déclaré. Le représentant du Département d'Etat estime que "le droit de réunion pacifique et la liberté d'expression sont des droits humains fondamentaux et le fondement de la démocratie".

Le 2 juin, un rassemblement de l'opposition s'est tenu en Géorgie, dont les participants ont accusé les autorités du pays de cours pro-russes. Huit personnes ont été arrêtées par la police devant le bâtiment du parlement du pays.

En mars, la dernière personne détenue lors de manifestations contre la loi sur les agents étrangers à Tbilissi a été libérée sous caution. Le tribunal a libéré l'accusé sous caution de 3 000 lari (plus de 1 100 dollars). Il a été arrêté pour avoir agressé un policier dans la nuit du 8 mars.

Auparavant, le département d'État américain s'était inquiété du rétablissement des vols directs entre la Russie et la Géorgie et avait menacé que les entreprises géorgiennes pourraient faire l'objet de sanctions.