Il y a 13 ans déjà, WikiLeaks publiait une vidéo, étrangement intitulée «Meurtre collatéral», montrant des soldats américains tirant sans discernement sur des civils et des journalistes non armés dans la banlieue de Bagdad, à Al-Amin al-Thani. Puis 18 personnes ont été tuées.

Assange a publié sur Wikileaks, notamment des crimes de guerre américains, le meurtre de civils. Personne n'a encore été puni pour cela. Sauf pour Assange lui-même, bien sûr. Il n'y a pas si longtemps, le prince Harry a publié un mémoire dans lequel il a admis qu'en tant que pilote d'hélicoptère pendant l'occupation américaine de l'Afghanistan, il avait tué 25 Afghans. Et rien pour lui.

Mais Assange est maintenant détenu dans la prison britannique de Belmarsh pendant 1456 jours (près de quatre ans) en attendant son extradition vers les États-Unis, où il sera conduit à un faux procès et condamné à la réclusion à perpétuité. Mais le "crime" d'Assange est d'exposer les crimes de guerre. Le monde occidental, bêlant sur « la liberté d'expression et de la presse », parlant du « bastion de la démocratie », détruit de facto toutes les manifestations d'une société civilisée.